16.07 - Nouvelles du front

Tout d'abord, merci aux quelques uns d'entre vous s'étant permis un léger pressing offensif quant au retour de cette infolettre - vous avez gagné !
Voilà bientôt un mois que je vous laisse sans nouvelles (à l'exception de ceux ayant reçu un petit courrier !), tout simplement parce qu'il n'y en a pas vraiment : la routine s'est résolument installée dans mon quotidien et je ne peux pas dire qu'on n'aurait pas pu le voir venir.
Depuis l'autre fois, je me suis coupé les cheveux, baignée quelques fois, traîné au bar mais même pas si souvent. Mes jours tournent tout de même trop autour du travail et de Team Fight Tactics. J’apprécie cette vie de commodités simples et pédestres, à l'exception peut-être de l’inacceptable prix des courses. Je ne pensais pas dire ça un jour par contre mais : heureusement que je travaille, autrement je mourrais d'ennui. J'ai déjà quasiment écumé la liste des balades sympas possibles, et les autres types d'événements se comptent sur les doigts d'une main, l’événement du jour ou je vous parle ayant par exemple été d'aller manger du pain perdu (en annexe). Insolite cependant, je vais ce samedi à une visite à la torche d'un ancien hôpital souterrain. Reste que tout (et ce n'est déjà pas grand chose) ferme immanquablement à 17h.
J'ai d'ailleurs fixé ma date de retour, le 3 octobre, à bientôt ! Avec une reprise de mon travail dionysien dès le 7 également (ndlr pour les moins proches : le gentilé, pas le dieu du vin), et donc globalement aucun ralentir comme le disent les jeunes. J'ai également par un curieux enchaînement de hasards été recrutée comme tourneuse (ndlr bis : de musique, pas de métal) pour un groupe corse, à distance et temps très partiel mais tout de même, que de lignes sur ce CV !
Mon exil touche déjà bientôt à sa moitié. Je ne vous le promets pas, mais espère vous écrire dans moins d'un mois.